Poème ou petit texte à partager
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Poème ou petit texte à partager
Et si on écrivait ou copiait un poème, un petit texte à partager ?
Il y a tant de belles choses en ce monde
La nature est en train de revivre
Les oiseaux sont de plus en plus nombreux
Leur chant s' envole vers vous
Symbole de vie, d'espoir...
Il y a tant de belles choses en ce monde
La nature est en train de revivre
Les oiseaux sont de plus en plus nombreux
Leur chant s' envole vers vous
Symbole de vie, d'espoir...
Onycroit- Invité
Venise
Une petite lecture :
Je vous écris d’une ville coupée du monde. Nous vivons ici dans une parfaite solitude qui n’est pas le vide. Nous prêtons chaque jour un peu moins attention à ce que nous ne pouvons plus faire car Venise, en ces jours singuliers, nous ramène à l’essentiel. La nature a repris le dessus. L’eau des canaux est redevenue claire et poissonneuse. Des milliers d’oiseaux se sont installés en ville et le ciel, limpide, n’est plus éraflé par le passage des avions. Dans les rues, à l’heure de la spesa, les vénitiens sont de nouveau chez eux, entre eux. Ils observent les distances, se parlent de loin mais il semble que se ressoude ces jours-ci une communauté bienveillante que l’on avait crue à jamais diluée dans le vacarme des déferlements touristiques. Le tourisme, beaucoup l’ont voulu, ont cru en vivre, ont tout misé sur lui jusqu’à ce que la manne se retourne contre eux, leur échappe pour passer entre des mains plus cupides et plus grandes, faisant de leur paradis un enfer.
Venise, en ces jours singuliers, m’apparaît comme une métaphore de notre monde. Nous étions embarqués dans un train furieux que nous ne pouvions plus arrêter alors que nous étions si nombreux à crever de ne pouvoir en descendre! A vouloir autre chose que toutes les merveilles qu’elle avait déjà à leur offrir, les hommes étaient en train de détruire Venise. A confondre l’essentiel et le futile, à ne plus savoir regarder la beauté du monde, l’humanité était en train de courir à sa perte. Je fais le pari que, lorsque nous pourrons de nouveau sortir de nos maisons, aucun vénitien ne souhaitera retrouver la Venise d’avant. Et j’espère de tout mon coeur que, lorsque le danger sera passé, nous serons nombreux sur cette Terre à refuser de réduire nos existences à des fuites en avant. Nous sommes ce soir des millions à ignorer quand nous retrouverons notre liberté de mouvement. Soyons des millions à prendre la liberté de rêver un autre monde. Nous avons devant nous des semaines, peut-être des mois pour réfléchir à ce qui compte vraiment, à ce qui nous rend heureux.
La nuit tombe sur la Sérénissime. Le silence est absolu. Cela suffit pour l’instant à mon bonheur. Andrà tutto bene.
Je vous écris d’une ville coupée du monde. Nous vivons ici dans une parfaite solitude qui n’est pas le vide. Nous prêtons chaque jour un peu moins attention à ce que nous ne pouvons plus faire car Venise, en ces jours singuliers, nous ramène à l’essentiel. La nature a repris le dessus. L’eau des canaux est redevenue claire et poissonneuse. Des milliers d’oiseaux se sont installés en ville et le ciel, limpide, n’est plus éraflé par le passage des avions. Dans les rues, à l’heure de la spesa, les vénitiens sont de nouveau chez eux, entre eux. Ils observent les distances, se parlent de loin mais il semble que se ressoude ces jours-ci une communauté bienveillante que l’on avait crue à jamais diluée dans le vacarme des déferlements touristiques. Le tourisme, beaucoup l’ont voulu, ont cru en vivre, ont tout misé sur lui jusqu’à ce que la manne se retourne contre eux, leur échappe pour passer entre des mains plus cupides et plus grandes, faisant de leur paradis un enfer.
Venise, en ces jours singuliers, m’apparaît comme une métaphore de notre monde. Nous étions embarqués dans un train furieux que nous ne pouvions plus arrêter alors que nous étions si nombreux à crever de ne pouvoir en descendre! A vouloir autre chose que toutes les merveilles qu’elle avait déjà à leur offrir, les hommes étaient en train de détruire Venise. A confondre l’essentiel et le futile, à ne plus savoir regarder la beauté du monde, l’humanité était en train de courir à sa perte. Je fais le pari que, lorsque nous pourrons de nouveau sortir de nos maisons, aucun vénitien ne souhaitera retrouver la Venise d’avant. Et j’espère de tout mon coeur que, lorsque le danger sera passé, nous serons nombreux sur cette Terre à refuser de réduire nos existences à des fuites en avant. Nous sommes ce soir des millions à ignorer quand nous retrouverons notre liberté de mouvement. Soyons des millions à prendre la liberté de rêver un autre monde. Nous avons devant nous des semaines, peut-être des mois pour réfléchir à ce qui compte vraiment, à ce qui nous rend heureux.
La nuit tombe sur la Sérénissime. Le silence est absolu. Cela suffit pour l’instant à mon bonheur. Andrà tutto bene.
Onycroit- Invité
Re: Poème ou petit texte à partager
Sans prétendre avoir une plume, une envie de partager quelques mots d'espoir...
La rupture
Fin des habitudes
Début d’autre chose
Nous en rêvions autrefois
possible Recommencement
Nous tournions en rond
Enfermés dans un temps
Condamnant notre avenir
Sans nourrir le présent
Moment de vérités
Moments d’exception
En ces temps particuliers
Redevenons vivant
Profitons de cette pause
Offrons nous ce présent
Balayer le passé
Renouer au sacré
Respect de la vie
Action en conscience
Retrouver ces valeurs
Re-fonder ses croyances
L'avenir se construit
Sur les rêves d'aujourd'hui
Oserons-nous y croire ?
Oserons-nous le vouloir ?
Moment de vérités
Moments d’exception
En ces temps particuliers
Révélons notre vérité
La rupture
Fin des habitudes
Début d’autre chose
Nous en rêvions autrefois
possible Recommencement
Nous tournions en rond
Enfermés dans un temps
Condamnant notre avenir
Sans nourrir le présent
Moment de vérités
Moments d’exception
En ces temps particuliers
Redevenons vivant
Profitons de cette pause
Offrons nous ce présent
Balayer le passé
Renouer au sacré
Respect de la vie
Action en conscience
Retrouver ces valeurs
Re-fonder ses croyances
L'avenir se construit
Sur les rêves d'aujourd'hui
Oserons-nous y croire ?
Oserons-nous le vouloir ?
Moment de vérités
Moments d’exception
En ces temps particuliers
Révélons notre vérité
Esperance- Invité
déconfinement
Histoires d’une vie, histoires d’envies
Dans le fort intérieur, vie de port apprêteur
Destination lointaine, pérégrinations incertaines.
De l’envie au doute, il y a qu’un pas,
Celui du pluriel, que l’on multipliera.
La liberté aussi, est cet enfermement,
Mise à nue mise à mal, en ce confinement.
Comme la plante, l’arbre, et tout autre vivant,
Liberté ne va pas, sans enracinement.
Profonde et reliante,
Pour être résiliante,
Immobile et vivant,
Au port unique et aimant
Dans le fort intérieur, vie de port apprêteur
Destination lointaine, pérégrinations incertaines.
De l’envie au doute, il y a qu’un pas,
Celui du pluriel, que l’on multipliera.
La liberté aussi, est cet enfermement,
Mise à nue mise à mal, en ce confinement.
Comme la plante, l’arbre, et tout autre vivant,
Liberté ne va pas, sans enracinement.
Profonde et reliante,
Pour être résiliante,
Immobile et vivant,
Au port unique et aimant
voisin- Invité
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